En quête d'improbable

En quête d’improbable, je suis allée sur les sables
Vague, vague, quand me rendras-tu mon marin ?

À peine marié, il est parti, aux heures de l’aube
Sans doute est-il rentré un soir chez nous
Mais est-il pour lui un sol plus ferme que la mer ?

Vague, vague, quand me rendras-tu mon marin ? En quête d’improbable, je suis allée sur les sables

Mes bras sont semblables à ceux de la jetée, ils sont ouverts sur le large
Ils offrent la paix, la quiétude et le regret de la mer
Je ne maudis pas, je ne maudirais pas l’océan et ce large qui appelle
Je n’écoute que le ressac mélancolique sur le sable et mon ventre

Vague, vague, quand me rendras-tu mon marin ?
En quête d’improbable, je suis allée sur les sables

Je suis la baie qui attend la marée, je suis l’amoureuse
Ne désire que lui et la nuit tombé


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